L’année 2024 a été perturbée pour le premier employeur privé du Caillou, impacté par les émeutes et un accès difficile à la ressource. L’année 2025 s’annonce « compliquée », selon une source proche du dossier.
En 2024, la SLN a traversé une très mauvaise passe. Concrètement, avec les émeutes, sa production minière et métallurgique a chuté drastiquement. L’usine a fonctionné aux deux tiers de sa capacité, des mines ont été à l’arrêt, et de nombreux équipements ont été détruits, comme à Thio où la SLN a fini par mettre ses sites en sommeil après six mois de paralysie. Une fermeture qui laisse sur le carreau quelque 350 salariés et sous-traitants, aujourd’hui au chômage. À Kouaoua, l’accès au site est possible, mais il y a encore « quelques chicanes pour envisager une reprise d’activité, même limitée ». La serpentine, détruite, ne sera pas réparée. En résumé, la SLN ne peut aujourd’hui compter que sur ses sites de la côte Ouest pour extraire du minerai : Tontouta, Népoui, Étoile du Nord et Tiébaghi.
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Béryl Ziegler