Il en sera ainsi cette année dans les cantines des établissements publics de maternelle et de primaire : 150 francs de plus par repas.
On n’a pas fini de compter le nombre de ricochets engendrés par les actions dévastatrices lancées l’an passé par la CCAT. Dernier exemple en date : l’enseignement. Les enfants n’ont rien demandé, ils vont pourtant payer les pots cassés. Ou plutôt ce sont leurs parents qui devront mettre la main à la poche, une fois de plus. « Face à une crise financière sans précédent impactant les collectivités locales, la caisse des écoles de la ville de Nouméa s’est vue contrainte de réviser à la hausse les tarifs de la cantine », officialise la mairie, dans un communiqué daté de mercredi : il est annoncé une augmentation de « 150 francs par prestation cantine journalière ». Un rapide calcul montre que le prix du repas passe ainsi de 1 000 à 1 150 francs. En comparaison, il est de 945 francs au Mont-Dore. La note est salée La hausse, pour un mois comptant 18 jours de cantine (le maximum possible), est de 2 700 francs par rapport à l’an dernier. Sur l’année scolaire (un peu plus de 130 jours), le surplus à débourser sera d’environ 20 000 francs par enfant. Selon les données fournies par la mairie de Nouméa, il y avait, l’an passé, près de 5 800 enfants inscrits à la cantine, gérés par plus de 450 personnes (dont 360 surveillants animateurs périscolaires) : au cumul des 40 écoles équipées, cela représente « plus de 880 000 repas servis chaque année ».
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Anthony Fillet