Durant la nuit de la Saint-Sylvestre, près de 1000 gendarmes ont été mobilisés dans l’agglomération et en brousse pour assurer la sécurité.
C’est dans ce cadre qu’à La Foa, le maire Florence Rolland accompagnée de Stéphane Poiwi, adjoint à la sécurité, et de Catherine Merckx, Commissaire déléguée à la province Sud ont effectué une visite des services d’urgences et de secours, d’astreinte. Ils étaient 11 au centre d’incendie et de secours de Fowhary, disponibles pour venir en aide à la population en ce soir de réveillon. « En général, le début de soirée est assez calme, c’est au lever du jour que nous devons intervenir. L’an passé, dès minuit, nous avons eu des appels pour des départs de feux, puis pour des bagarres », a expliqué Mael Kerléguer, chef de corps à la caserne. La Commissaire déléguée a pu échanger sur le fonctionnement de la caserne et le déroulement de la nuit. « Ce soir, ce sera soirée grillades. Le service fournit une partie des denrées, et nous avons reçus des dons de commerçants et producteurs locaux pour améliorer notre nuit de garde, a indiqué le chef du centre. Pour terminer l’année, nous sommes intervenus hier soir sur deux départs de feux, un sur Thia, et l’autre sur Moindou» .
Gendarmes et personnels de santé mobilisés
A la gendarmerie, les personnels de la brigade étaient plus nombreux que pour la nuit de Noël, renforcés qu’ils étaient par les mobiles et le PSIG. « Nous avons fait des rappels sur la consommation d’alcool sur la voie publique, et nous verbaliserons » explique le Commandant de Brigade Jean-Yves Oudert. « La nuit de Noël était assez calme, mais les premières gardes à vue ont eu lieu dès le 25 au matin. Et rappelons que le 1er janvier 2024, nous sommes intervenus dès 2 heures du matin pour le 1er féminicide de France sur Bourail », ajoute le capitaine Lebreton. Au centre médico-social, l’équipe de médecins et infirmiers est aussi prêts pour cette nuit. « Pour Noël, nous avons eu de vraies urgences de santé, commente Carl Honda, médecin. Le surcroît de patients dû au manque de praticiens dans certaines communes, nous force à être plus vigilants sur la priorisation des urgences selon leur gravité et la gestion des patients. Nous avons le personnel nécessaire, mais il faut parfois être patient pour les soins ou les consultations ».
Solen Le Bagousse