Sur le Mary D Princess, au wharf du Vallon-Dore et dans la salle des communautés, de nombreux habitants du Mont-Dore Sud ont pu rencontrer et témoigner de leur difficile quotidien. Un moment au plus près de la population pour Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet.
Il était un peu plus de 16 heures lorsque Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher ont posé le pied dans le sud du Mont-Dore après une cinquantaine de minutes de traversée. Un déplacement au plus près de la population pour comprendre la réalité du terrain. Ou du moins l’appréhender. Sur le trajet entre port Moselle et le wharf du Vallon-Dore, ils ont discuté, échangé. Ils ont écouté surtout la détresse de ces Calédoniens. Ces « grands oubliés », ces « délaissés ». C’est comme ça qu’ils se sont présentés alors que, depuis six mois, ils vivent coupés du monde (ou presque) en raison des problèmes sécuritaires liés à la tribu de Saint-Louis. Jeanne, gérante d’une société à Nouméa mais habitante de Plum depuis dix ans, a pu échanger quelques minutes avec la présidente de l’Assemblée nationale à bord du Mary D Princess. « Depuis le mois de mai, on est coincé, on a des difficultés pour travailler, pour se déplacer… On leur a dit la vérité tout simplement. Il y a aussi cette réouverture de la route, mais elle n’est pas toujours sûre et les délais sont parfois un peu longs pour aller sur son lieu de travail par exemple, résume-t-elle.
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Claire Gaveau