Au deuxième jour de leur visite en Nouvelle-Calédonie, la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, et le président du Sénat, Gérard Larcher, ont prononcé chacun un discours devant le Congrès de la Nouvelle-Calédonie. Une séance solennelle qui s’est déroulée en présence des autorités civiles, militaires et religieuses, dans un hémicycle du boulevard Vauban dont les tribunes affichaient complet.
Comme le veut la tradition républicaine, c’est la présidente de l’institution, Veylma Falaeo, qui a accueilli ses hôtes sur le perron du Congrès. C’est également la présidente du Congrès qui a pris la parole pour ouvrir cette séance très particulière. C’était la première fois, en effet, que l’hémicycle du Congrès accueillait simultanément les présidents des deux assemblées législatives. « C’est une journée formidable qui s’ouvre à nous », a déclaré la présidente du Congrès. « Depuis plus de deux ans vous présidez, au sein de vos chambres respectives, des groupes de contacts que vous avez créés spécialement pour accompagner la Nouvelle-Calédonie sur la voie du dialogue et l’aider à accomplir enfin son dessein commun », a poursuivi Veylma Falaeo. « Plus récemment, vous avez reçu la délégation transpartisane en lui faisant l’honneur de réunir tous les présidents de groupes politiques du Sénat, et en lui rendant hommage au sein même de votre tribune présidentielle, à l’Assemblée nationale. Ces gestes montrent votre grande considération ainsi que votre engagement profond pour la Nouvelle-Calédonie. » Et avant de céder la parole à la présidente de l’Assemblée nationale et pour évoquer une matinée de dialogue avec l’ensemble des groupes politiques, Veylma Falaeo a indiqué aux présidents des deux chambres que « notre humble demeure, qu’est la ‘’Maison des Calédoniens’’, est la vôtre. Ses portes vous sont totalement ouvertes ». Avant de conclure ainsi : « Nous demeurerons à votre écoute, dans un esprit que je soutiendrai, de partage et d’unité. Chacun se fera également entendre de votre oreille que nous savons attentive. Comme vous l’avez souhaité, nous sommes en effet réunis aujourd’hui pour cela. Je crois fermement comme vous à cette méthode de dialogue constant et de conciliation, et je partage également votre volonté inflexible de parvenir à un consensus. »
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Lionel Sabot