Dans ce 4e et dernier volet de notre série consacrée aux grandes orientations du PS2R, on fait le point sur la refonte du modèle sociétal, à travers lequel le gouvernement collégial entend enrayer les fractures et repenser le « vivre-ensemble », mis à mal par les émeutes (4/4).
Construire une identité partagée
Pour favoriser « la construction d’une identité basée sur des valeurs et des pratiques communes » et renforcer le « sentiment d’appartenance à la Nouvelle-Calédonie », le PS2R prévoit un certain nombre de mesures, dont la création de « modules de formation citoyenne » ainsi que l’instauration d’un « service civique obligatoire ». Une démarche mémorielle sur les grandes dates de l’histoire calédonienne (ex : disparition de la Monique, Accords de Matignon et de Nouméa, Mwa Ka…) est par ailleurs prévue, tout comme la « promotion des signes identitaires » dans les institutions et à l’école.
Au programme également, l’implication des jeunes dans les travaux sur la construction d’une identité commune, la conduite d’une étude sur les pratiques coutumières ou encore la promotion de la diversité culturelle et linguistique, en soutenant l’usage des langues kanak. Le PS2R souhaite également la promotion des associations et la « démocratisation des pratiques sportives et culturelles dans chaque lieu de vie, tribu, quartier, villes et villages ».
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Béryl Ziegler