L’un des meilleurs jeunes golfeurs français, Sacha Corlouër (17 ans), est Calédonien, ancien joueur de Tina, installé près de Marseille depuis bientôt trois ans et prochainement aux États-Unis : un « rêve » en passe de se réaliser.
La Géorgie, au sud-est des États-Unis, État frontalier avec cinq autres (Alabama, Tennessee, Caroline du Nord, Caroline du Sud, Floride), compte autour de 11 millions d’habitants (quatre fois plus que son homonyme européen), dont la moitié à Atlanta et sa banlieue. Le monde entier en a entendu parler ces derniers jours, la Géorgie étant l’un des swing states (« États pivots »), en mesure de faire basculer d’un côté ou de l’autre le résultat du vote américain. Finalement, après un suspense moins important qu’annoncé, Donald Trump a, mercredi (50,7 %), comme en 2016 (51,3 %), remporté les seize grandes électeurs de cet État devenu durablement républicain au XXIe siècle (6 victoires sur les 7 dernières élections présidentielles, seul le scrutin de 2020 faisant exception).
C’est là, dans cet État aux plus de 150 comtés et 500 municipalités que le Calédonien devrait, à partir d’août 2025, poser ses clubs. Si tout se passe bien, il signera, la semaine prochaine, un contrat de quatre ans avec la Georgia Southwestern State University, à deux heures et demie de route au sud d’Atlanta. Le chemin l’y amenant a commencé par une candidature envoyée à une agence spécialisée. Le profil de Sacha Corlouër intéressant des entraîneurs, il a reçu des appels, a du faire un choix. S’il a opté pour cet établissement, fondé en 1906, renommé en 1932 et ayant vu, deux décennies plus tard, passer comme étudiant un futur président des États-Unis (Jimmy Carter), c’est pour un combo entre frais de scolarité abordables (il ne sera pas boursier à 100 %, en tout cas pour sa première année), installations de qualité et situation sportive favorable (il a privilégié une équipe bien classée en 2e division universitaire, avec des places à prendre, plutôt que mal classée à l’échelon supérieur et avec un effectif débordant). Son option numéro 2 était la Lander Université, en Caroline du Sud. Le choix numéro 3 se situait à Miami.
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Anthony Fillet