Les auditions de plusieurs responsables de l’Union Calédonienne devant les enquêteurs s’inscrivent dans le cadre de l’information judiciaire ouverte à l’encontre de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT) et ses responsables, soupçonnés d’être à l’origine de l’insurrection du 13 mai.
Après les militants de terrain, les responsables politiques. D’après nos informations, plusieurs hauts responsables de l’Union Calédonienne (UC), faisant partie du bureau exécutif, ont été auditionnés dans le cadre de l’information judiciaire ouverte le 22 juin dernier visant la CCAT. Cette structure, au cœur de cette enquête exceptionnelle par son ampleur et son retentissement, est soupçonnée d’avoir commandité les émeutes du 13 mai dernier qui ont ravagé le Grand Nouméa et paralysé une partie du pays pendant des semaines pour s’opposer au dégel du corps électoral en vue des prochaines élections provinciales. Des sources concordantes nous ont confirmé que des enquêteurs de la sous-direction anti-terroriste (SDAT) de la Direction centrale de la police judiciaire étaient de retour sur le territoire calédonien pour épauler les gendarmes de la Section de recherches de Nouméa. Un signe que les investigations, conduites sous commission rogatoire de deux juges d’instruction, se poursuivent pour tenter de faire toute la lumière sur les implications de certains responsables de la CCAT dans les actions violentes, dont son leader Christian Tein, mis en examen et incarcéré en Métropole.
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Jean-Alexis Gallien-Lamarche