L’Assemblée nationale a voté, à l’unanimité (297 suffrages exprimés), dans la nuit de mercredi à jeudi, le report du scrutin. Nouvelle date butoir : le 30 novembre 2025, au plus tard.
Il était l’heure de la sieste à Paris, quand la proposition a été étudiée. L’hémicycle était loin d’être rempli (il y a un potentiel de 577 députés), preuve, s’il en fallait, qu’en Métropole le sujet calédonien n’est pas la priorité : c’est un problème certes d’importance, mais un parmi d’autres, nombreux et graves en ce moment.
C’était évidemment suivi avec un intérêt plus grand ici. Même s’il n’y avait que peu de suspense quant à l’issue du vote, encore fallait-il que cette étape, essentielle, soit passée pour pouvoir avancer. C’est désormais fait.
Après « une crise d’une gravité exceptionnelle sur le sol calédonien », dixit le ministre des Outre-mer, « une nouvelle période doit maintenant s’ouvrir, consacrée à la reconstruction économique et sociale de la Nouvelle-Calédonie et à la recherche d’un consensus politique concernant son avenir institutionnel, en posant comme préalable le report des élections des assemblées de province et du Congrès de la Nouvelle-Calédonie. Plutôt que faire un décompte des erreurs passées, il me semble indispensable de nous tourner vers l’avenir : nous le devons à tous les Calédoniens comme à l’ensemble de nos concitoyens », s’est exprimé François-Noël Buffet à la tribune de l’Assemblée nationale.
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Anthony Fillet
il faut élaguer aux bons endroits pour ne pas pas reproduire les mêmes effets