La municipalité a été condamnée par le tribunal administratif de Nouvelle-Calédonie pour avoir fermé ses services administratifs et techniques le 13 mai en soutien à la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT).
Il ne lui était pas autorisé d’utiliser la mairie pour soutenir un combat politique. La maire de Sarraméa, Prisca Holéro (Union Calédonienne), a été rappelée à l’ordre par le tribunal administratif de Nouvelle-Calédonie après son soutien à la mobilisation de la CCAT. Le 13 mai dernier, alors que le territoire allait traverser la plus grave crise sécuritaire de son histoire récente, la municipalité informait la population qu’en « soutien aux actions de terrain menées par la Cellule de coordination (opposition au dégel du corps électoral), les services administratifs et techniques municipaux seront exceptionnellement fermés le lundi 13 mai et le mardi 14 mai 2024 ». Une décision que l’État a attaquée devant la justice, estimant qu’elle relevait d’une « violation des principes de continuité et de neutralité du service public ».
Ce contenu est réservé aux abonnés.
Connectez vous pour y accéder !
Jean-Alexis Gallien-Lamarche