Deux associations environnementales demandaient au tribunal administratif d’annuler l’autorisation de la province Sud d’équiper, d’un nouveau diffuseur, l’émissaire marin de l’usine du Sud. Les requêtes ont été rejetées.
Les travaux pourraient « éviter l’éventuelle rupture » du « grand tuyau » de Prony Resources, s’est prononcé le tribunal administratif de Nouvelle-Calédonie, qui a rejeté les demandes des associations environnementales EPLP (Ensemble pour la planète) et Coordination de défense du Sud. Celles-ci réclamaient l’annulation d’un arrêté pris par la province Sud en janvier dernier autorisant la société minière à entreprendre des modifications sur l’émissaire marin. Ce pipeline géant (plus de 20 kilomètres de long) enfoui sous la mer est essentiel à l’activité minière car il permet d’évacuer les grandes quantités de résidus liquides (magnésium, sulfate, manganèse…) issues de l’usine hydrométallurgique de traitement de minerais de nickel. Au fond du canal de la Havannah, la canalisation est équipée d’un diffuseur constitué de 200 orifices de 40 millimètres de diamètre, placés tous les 5 mètres, qui permet « de répartir l’effluent de manière homogène dans le milieu marin afin d’en favoriser la dispersion ».
Ce contenu est réservé aux abonnés.
Connectez vous pour y accéder !
Jean-Alexis Gallien-Lamarche