Dans un communiqué publié hier soir, le Front appelle l’Etat à « laisser du temps supplémentaire » aux autorités coutumières afin d’éviter « une énième effusion de sang ».
Un dossier des plus sensibles. Plus de quatre mois après l’éclatement de la crise insurrectionnelle, la situation à Saint-Louis demeure inextricable, comme cadenassée par les deux « verrous » installés depuis juillet de part et d’autre de la tribu afin d’assurer, rappelons-le, la sécurité de la population calédonienne. Voilà la triste réalité qui perdure aujourd’hui. Et, entre ces « verrous », le chaos perdure. Le 19 septembre dernier, Samuel Moekia et Johan Kaidine ont été tués par des tirs de riposte de gendarmerie lors d’une opération judiciaire. Ils ont été inhumés dimanche.
La veille, une réunion entre le bureau politique du FLNKS et certains responsables de l’Etat était organisée au Haut-commissariat. Dans un communiqué publié dimanche soir, et signé par Aloisio Sako, le Front dénonce un « ultimatum » alors que « le passage en force du projet de loi constitutionnelle sur le dégel du corps électoral » est la cause de la crise insurrectionnelle que traverse la Nouvelle-Calédonie.
Ce contenu est réservé aux abonnés.
Connectez vous pour y accéder !
Claire Gaveau