Une mère de famille a été condamnée pour avoir escroqué l’entreprise dans laquelle elle travaillait l’année dernière en faisant main basse sur le carnet de chèques. Elle n’en était pas à son premier coup d’essai.
Voyages, iPhone dernier cri, cuisine toute équipée : avec les deux millions de francs qu’elle a détournés d’une entreprise de BTP, une comptable de 31 ans a considérablement amélioré son quotidien. En seulement quelques semaines, entre mai et août 2023, cette mère de famille a réussi à détourner une coquette somme dans les comptes de la société en usant d’une méthode vieille comme le monde parmi les délinquants financiers. En profitant de la pause déjeuner entre 12 et 14 heures, « quand les salariés étaient à la cafétéria » et donc moins vigilants, la comptable récupérait « des carnets de chèques dans le coffre-fort » de son patron. « Je regardais le modèle de sa signature et je l’imitais. A force, je connaissais sa signature. Je ne remplissais pas les talons des chèques pour ne pas éveiller les soupçons », raconte la prévenue à la barre du tribunal correctionnel de Nouméa, vendredi matin.
Ce contenu est réservé aux abonnés.
Connectez vous pour y accéder !
Jean-Alexis Gallien-Lamarche