Le juge des référés n’a pas donné de suite favorable à la requête déposée par la Ligue des droits de l’Homme et de la défense (LDH) qui réclamait la suppression du dispositif de « verrous » aux abords de la tribu du Mont-Dore.
Il y a « urgence » à « maintenir » les « verrous » de Saint-Louis. Particulièrement attendue, la conclusion du juge des référés du tribunal administratif de Nouvelle-Calédonie est tombée mercredi matin. Saisi d’un référé-liberté, le président Didier Sabroux a rejeté la requête de la Ligue des droits de l’homme et de la défense (LDH) qui enjoignait l’Etat à suspendre l’arrêté du Haut-commissariat de la République de « verrouiller la RP1 en amont et en aval de la tribu » de Saint-Louis (Mont-Dore). « À titre subsidiaire », comme on dit dans le jargon du tribunal administratif, les requérants réclamaient aux autorités publiques de « réglementer la circulation » et « de prendre toutes les mesures utiles propres à permettre aux personnes qui résident à Saint-Louis de bénéficier, à l’aide de leur véhicule, d’un accès effectif aux voies de circulation leur permettant de se rendre sur leur lieu de travail, à un lieu de culte, sur le lieu sur lequel se trouve les services publics scolaires et hospitalier ».
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Jean-Alexis Gallien-Lamarche