Deux cousins de 56 et 59 ans, et la fille de l’un d’eux, âgée de 35 ans, ont comparu vendredi après-midi devant le tribunal correctionnel de Nouméa, accusés d’avoir fait pression sur des commerçants de Païta, contraints de payer pour que leur sécurité soit assurée.
Le premier est soupçonné d’avoir agi ainsi du 15 mai au 30 juin, les deux autres du 1er juillet au 16 septembre. Placés en garde à vue en début de semaine dernière, ils y sont restés durant près de quatre-vingt-seize heures, avant d’être présentés en comparution immédiate. Ils nient les faits, prétendent qu’ils ont voulu aider, et non racketter.
Seule la femme, mère de trois enfants, a souhaité être jugée immédiatement. Les deux hommes, eux, ont préféré, sur les conseils des avocats (Me Pierre Ortet et Me Anne-Lise Lebreton), bénéficier d’un délai pour préparer leur défense. Après délibération, le tribunal a refusé de les juger séparément. Le dossier a donc, pour les trois, été renvoyé au 11 octobre.
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Anthony Fillet