La province Sud avait accepté que le « grand tuyau » de Prony Resources soit équipé d’un nouveau diffuseur des rejets liquides issus de son procédé industriel. Deux associations ont porté le dossier devant le tribunal administratif.
C’est un immense pipeline enfoui sous la mer souvent critiqué. Deux associations environnementales, Ensemble pour la planète (EPLP) et Coordination défense sud, ont attaqué devant le tribunal administratif la décision de la présidente de la province Sud prise en janvier 2024 de modifier l’équipement de l’émissaire marin de Prony Resources.
Cette usine de traitement de minerais de nickel et de cobalt utilise le procédé industriel appelé l’hydrométallurgie dont la particularité est qu’il engendre de grandes quantités de résidus liquides (magnésium, sulfate, manganèse…) qui sont évacuées par ce fameux émissaire marin. Cette immense canalisation sous-marine (plus de 20 kilomètres de long), qui parcourt la baie de Prony jusqu’au canal de la Havannah, est équipée d’un diffuseur composé par 200 orifices de 40 millimètres de diamètre tous les cinq mètres. Ce diffuseur, qui se situe sur le dernier kilomètre de l’émissaire, a pour objectif de répartir l’effluent de manière homogène dans le milieu marin afin d’en favoriser la dispersion.
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Jean-Alexis Gallien-Lamarche