De l’avis de tous les participants, la première réunion du comité inter-institutionnel, lundi, a été une réussite, on parle même « d’union nationale ». On en attend maintenant des résultats.
Rappelons-le, ce comité, dont la création a été votée par le Congrès, rassemble les présidents de toutes les institutions calédoniennes (gouvernement, provinces, Sénat coutumier, Cese et les deux associations de maires). Son objectif est de travailler sur la résolution, elle aussi adoptée par le Congrès, qui demande à l’État la mise en œuvre d’un plan « 2024-2029 », plan quinquennal, visant à attribuer à la Nouvelle-Calédonie, pour la reconstruction et la relance de l’économie et du social, 500 milliards de francs sur cinq ans.
Tout le monde semble en effet être d’accord pour réclamer de l’État, seul en capacité d’aider la Nouvelle-Calédonie à se relever, une aide massive. Après les aides d’urgence, il faut entrer dans le dur, par des mesures d’ampleur. Une ligne sur laquelle se situait Bruno Le Maire, ex-ministre de l’Économie et des Finances, et dont semble avoir fait sienne le président de la République, si l’on en croit la teneur de l’entretien qu’Emmanuel Macron a accordé il y a quelques jours à Sonia Backes.
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Nicolas Vignoles