On comprend que l’éviction de Roch Wamytan de la présidence du Congrès puisse être embarrassante. Et peut-être que, sous la présidence Falaéo l’institution retrouvera-t-elle un fonctionnement normal. Prenons cette affaire de mémorandum avec l’Azerbaïdjan dont aucun élu, tout du moins non-indépendantiste, n’en connait la moindre ligne ! Un document signé le 18 avril dernier à Bakou par une élue, pas même cheffe de groupe ni membre du bureau du Congrès, au nom de ses 54 collègues élus, dont la plupart ont été informés de cette signature par la presse. Bakou vers laquelle nombre d’élus du Congrès ont convergé (pour y critiquer la France), mais dont on ignore par le truchement de quels financements. De la même manière en saurons-nous peut-être plus sur les liens qui ont pu exister entre le Congrès et la CCAT, en référence à l’ex-directrice de cabinet du président, sous contrôle judiciaire en métropole pour être soupçonnée d’avoir été une des logisticiennes de la cellule. On sent qu’il pourrait y avoir un certain nombre de dossiers sous le tapis, qu’il serait bon de faire ressurgir avant que la poussière ne s’y entasse. A ce titre, la demande de constitution d’une commission d’enquête pourrait aider à y voir plus clair.
Nicolas Vignoles