Le 53e sommet du Forum des îles du Pacifique (FIP) s’est ouvert lundi au royaume de Tonga, par un discours d’Antonio Guterres, le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU).
Et il y a du monde ! Outre les pays membres du Forum, un certain nombre de délégations étrangères ont fait le déplacement pour ce sommet consacré notamment au réchauffement climatique, mais au cours duquel la question calédonienne sera abordée. On peut ainsi y croiser Mokhtar Babayev, ministre azerbaidjanais de l’Écologie et des Ressources naturelles et président de la COP 29, qui aura lieu en novembre prochain à Bakou. C’est le secrétaire général de l’ONU, le Portugais Antonio Guterres, qui a ouvert les travaux. « Les décisions que prendront les dirigeants mondiaux dans les années à venir, a-t-il déclaré dans son discours, détermineront le sort, d’abord des habitants des îles du Pacifique, mais aussi de tous les autres. En d’autres termes : si nous sauvons le Pacifique, nous sauvons le monde. Les États insulaires du Pacifique ont un impératif moral et pratique de faire valoir leur leadership et leur voix sur la scène mondiale. » Et d’ajouter : « J’exhorte les États insulaires du Pacifique à faire entendre leur voix et à la faire entendre haut et fort, car le monde a besoin de votre leadership ».
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Nicolas Vignoles
