Trois jeunes de Kaala-Gomen, dont l’incendiaire de la mairie de Koumac, sont partis au Camp-Est pour s’en être pris aux gendarmes qui étaient pourtant venus porter secours à leur cousin entre la vie et la mort.
Ils n’ont fait preuve d’aucune limite dans la bêtise. Trois jeunes gens, âgés de 18 à 24 ans et originaires de la tribu de Pagou, ont vécu une soirée animée, jeudi dernier. C’est peu de le dire. Bilan de ce grand n’importe quoi : deux accidents de la route, dont l’un a eu pour conséquence l’interruption des lignes téléphoniques dans le Nord, deux blessés graves hospitalisés, trois voitures incendiées, un automobiliste pris à partie, des gendarmes caillassés, outragés et menacés de mort. Sans oublier un passage en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Nouméa, ce mardi matin.
Le dossier n’est pas spécialement épais mais la présidente, comme les prévenus, ont rencontré quelques difficultés à résumer les faits sans se mélanger les pinceaux. Dès le matin du 22 août, ces trois amis réparent une voiture (personne n’a le permis de conduire) tout en consommant du pastis à n’en plus finir. À la nuit tombée, ils décident de partir sur la route et de suivre un cousin. Dans la ligne droite de Karembé, ce dernier perd le contrôle de son véhicule qui part en tonneaux et vient s’écraser contre un poteau de ligne téléphonique. Sans ceinture, un passager est éjecté et retrouvé sérieusement amoché. Avant de le transporter à l’hôpital de Koumac, le chauffeur incendie son propre véhicule, « pour éviter qu’on lui vole des pièces ».
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Jean-Alexis Gallien-Lamarche