Jules Tufele et Mickael Lancette mettent tout en œuvre pour sortir les jeunes de la délinquance. À travers leur association (AGNC), ils tentent de les insérer ou les réinsérer sur le marché du travail.
Jules Tufele et Mickael Lancette travaillent pour une association visant à sortir les jeunes des quartiers de la délinquance pour les réconcilier avec le monde du travail. Si ces thématiques sont aussi importantes pour eux, c’est parce qu’ils y ont été confrontés. « Je viens des quartiers populaires de Nouméa. J’ai bifurqué un peu partout. J’ai habité à Saint-Quentin, Normandie et à Magenta », confie Jules.
Mickael, lui, raconte avoir « grandi dans la rue très tôt ». « L’avenir des jeunes du quartier actuellement, c’est soit la prison ou la mort. On propose une autre alternative pour une vie d’adulte plus constructive », explique-t-il. Il a rejoint l’association à la fin du mois de juin. « Moi, je n’ai jamais vu dans les quartiers ce que propose Action Génération Nouvelle-Calédonie. » À l’époque où il était adolescent, « il y avait des week-ends organisés pour aller à la mer, mais après avoir fini ces activités le jeune » ne savait « pas quoi faire ». Or, désormais, avec l’AGNC, celle-ci « propose quelque chose qui forme un maintien avec un objectif sur le long terme. Donc la semaine ils seront avec nous, le week-end aussi, durant des mois et des années. Quand t’es dans la rue, tu as des exemples et des conseils qui sont contre-productifs pour l’avenir des jeunes. »
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Inès Figuigui