À la veille des soldes, qui débutent samedi jusqu’au 22 septembre prochain, les commerçants se préparent à cet événement. Stéphanie Salgueiro-Pallares, secrétaire générale du syndicat des commerçants, dresse un portrait de la situation des commerçants depuis le début de la crise.
La première démarque des soldes débute à partir du samedi 24 août. Cela sera, pour les commerçants, les premières soldes depuis le début de la crise. Stéphanie Salgueiro-Pallares, secrétaire générale du syndicat des commerçants, dresse un panel de la situation des commerces depuis le 13 mai. « Quasiment tous les commerçants ont des soldes à proposer durant la période. Sauf s’il n’y a plus de stock, c’est un sujet en relation avec ce qui s’est passé récemment. Donc, on a plusieurs cas de figure. Soit le commerce a brûlé dans son point de vente, mais pas dans son stock, et le commerçant se retrouve sans points de vente mais avec beaucoup de produits à déstocker. Dans ce cas-là, cela se passe beaucoup en ligne. J’invite vraiment les consommateurs à regarder ce qui va se passer sur Internet, sur les sites de vente en ligne des commerçants ou directement sur Marketplace et les autres canaux de vente à distance. Il y a aussi le commerce qui avait son point de vente, mais aussi une bonne partie de son stock à l’intérieur, qui n’a plus rien à vendre. Effectivement, cela veut dire que c’est un cas très à part même s’il y en a beaucoup et c’est regrettable. Ensuite, il y a les commerçants qui ont bien leur point de vente et leurs stocks. Pour eux, les règles sont les mêmes que pour la période précédente. Si ce n’est qu’il y a beaucoup moins de clients et que la fréquentation va être assez compliquée en magasin à appréhender. Parce qu’il n’y a pas de transport en commun, les consommateurs peinent à se déplacer et ne vont quasiment que sur l’alimentaire », explique-t-elle.
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Inès Figuigui