Du 8 au 12 juillet dernier à Genève, en Suisse, s’est tenue la 17e session de ce que l’on appelle le « mécanisme d’expert ». Deux membres du Sénat coutumier y ont été auditionnés.
Cela a donné lieu à un rapport particulièrement critique et virulent à l’encontre de la France et de l’État français. Rendu public mardi, ce rapport est une litanie d’a priori et de considérations pour le moins mensongères, prenant fait et cause pour les émeutiers. « La situation dans le territoire non autonome de Nouvelle-Calédonie reste extrêmement volatile et incertaine, peut-on ainsi lire. Nous sommes très préoccupés par l’absence de dialogue, l’usage excessif de la force, le déploiement continu des forces militaires et les rapports continus de violations des droits de l’homme qui ont ciblé des milliers d’autochtones kanak pour avoir pris part à des manifestations depuis mai 2024. D’après les informations reçues, au moins 6 manifestants kanak auraient été abattus et 169 autres auraient été blessés. Plus de 2235 manifestants ont été arrêtés, dont beaucoup arbitrairement arrêtés et détenus, et des dizaines d’entre eux ont été déportés vers la France métropolitaine. 500 personnes kanak auraient été victimes de disparitions forcées. Des informations font également état d’allégations de criminalisation de défenseurs des droits de l’homme kanak par l’application abusive du droit pénal. »
Ce contenu est réservé aux abonnés.
Connectez vous pour y accéder !
Nicolas Vignoles