Jugé mardi à Nouméa pour trois vols commis à Koné entre le 15 juillet et le 10 août, cet homme de 20 ans a dérouté les membres du tribunal correctionnel.
Et soudain, le prévenu disparut… Parti ? Non, assis par terre, dans le box. Dans cette position, proscrite, le mise en cause disparaît du champ de vision des membres du tribunal. Plusieurs s’activent autour de lui, lui demandant de se relever, ou a minima d’utiliser la chaise prévue à cet effet. Le président, qui en avait terminé avec les questions à lui poser, intervient, calme le jeu : « je préfère qu’il reste assis » au sol, plutôt que de le contraindre et d’avoir à gérer « un incident ».
Cinq minutes plus tard à peine, le prévenu se redresse de lui-même, continue à tirer fort sur plusieurs de ses épaisses dreadlocks (quand il ne se cache pas derrière), répète des excuses à une représentante d’une des victimes puis décide qu’il en a assez vu et entendu : l’audience se terminera sans lui, il préfère retourner dans les geôles du tribunal, escortés par des policiers le suivant de près.
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Anthony Fillet