La direction diocésaine de l’enseignement catholique a envoyé un courrier en fin de semaine dernière pour annoncer la mise en chômage partiel de ses employés travaillant notamment dans les cantines, les garderies mais aussi les internats. Une situation que ne comprennent pas la province Sud et le gouvernement.
Alors que les élèves profitent actuellement leur deuxième semaine de vacances, en coulisses, des discussions se trament. Dans ce contexte, et alors que la situation économique et sociale de la Nouvelle-Calédonie est particulièrement compliquée depuis l’embrasement du 13 mai, la direction diocésaine de l’enseignement catholique (DDEC), qui comptabilise plus de soixante établissements scolaires (écoles, collèges, lycées) sur l’ensemble du territoire (et un peu plus de 15 000 élèves), a annoncé, dans un courrier, la mise au chômage d’une partie de certains de ses employés, ceux travaillant notamment dans les services de cantine, de garderie mais aussi dans les internats. Ces derniers, fermés depuis le début des émeutes, n’ont toujours pas rouvert. Et ils pourraient même garder leurs portes closes jusqu’à la fin de l’année. Une situation que ne comprend pas la présidente de la province Sud, Sonia Backes, prévenue « indirectement ». « Sur la forme, il est inacceptable que vous n’ayez pas jugé utile de m’en tenir informée », dénonce-t-elle dans un courrier envoyé, lundi, à la direction de la DDEC.
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Claire Gaveau