Hier, mardi 13 août, la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT) s’est mobilisée à différents points du territoire, pour commémorer les (ex)actions du 13 mai.
Des drapeaux agités hier après-midi à l’entrée de la voie express à la Vallée-du-Tir, d’autres brandis au-dessus du pont près d’un centre commercial (Kenu-In) entièrement dévasté à Dumbéa, d’autres mouvements, encore, signalés à Païta, au Mont-Dore, en Brousse… Ce 13 août n’aura pas été explosif comme certains le craignaient. Il n’aura néanmoins pas été aussi festif que les autres l’espéraient. Quoi fêter, en effet ? Le premier jour du recul de l’État sur le projet de modification du corps électoral calédonien pour les provinciales ? La première nuit d’une folie destructrice ayant fait poser à l’économie du pays son deuxième genou à terre ? Hier, l’esprit n’y était pas vraiment, même pour ceux qui avaient le cœur à se réjouir.
Bis repetita dans trente et un jours? Et encore tous les 13 du mois ? C’est ce que demandent plusieurs membres de la CCAT. Un anniversaire par mois, c’est sans doute trop. Surtout pour un adolescent perturbateur, provocateur, voire menteur.
Anthony Fillet