En raison de la crise actuelle, l’Institut agronomique néo-calédonien (IAC) pourrait être en cessation de paiement dans trois mois. Tous les employés de l’institut de recherche sont directement touchés par la crise, avec en première ligne les travaux des chercheurs.
L’IAC a été très touché par la crise. Le centre de recherche a d’abord eu ses infrastructures, sur le site de Port-Laguerre, « pillées et dégradées » à la suite des exactions du mois de mai. « Une partie du site a été incendiée » ainsi que « trois voitures, deux bâtiments techniques » et « le bâtiment central de la direction et les laboratoires » qui ont été « dégradés et pillés ». « Cela a duré un certain temps car ils ont fait cela sur plusieurs jours. On a une évaluation à 68 millions actuellement des dégâts sur le site de Port-Laguerre », affirme Laurent L’Huillier, directeur général de l’IAC.
Fabian Carriconde, chercheur en écologie microbienne et moléculaire, a perdu ses collections de recherche après les dégradations du site de Port-Laguerre. « Les congélateurs ont été ouverts. Tout a été décongelé pendant une dizaine de jours à peu près. Donc tout le matériel était fichu en fait. J’ai perdu deux collections de recherche sur trois, cela représente douze années de travail. J’ai pu en récupérer une ainsi qu’une autre, en partie », confie-t-il.
Ce contenu est réservé aux abonnés.
Connectez vous pour y accéder !
Inès Figuigui