La fête est finie, c’est l’heure de payer l’addition, salée. Trois amis comparaissaient la semaine dernière devant le tribunal correctionnel de Nouméa pour des faits commis depuis le début des émeutes, le 13 mai.
Le palais de justice ne leur est pas inconnu : ils affichent respectivement cinq, sept et onze condamnations, essentiellement pour vols et pour stupéfiants. L’un est déjà passé par le Camp-Est. Les deux autres, pas encore : parmi eux, l’un était dans l’attente d’un bracelet électronique pour une peine de prison consécutive à une opération « anti-drogues ».
L’un est accusé d’au moins un vol pendant les émeutes, et de recel. Il a 21 ans, habite à Dumbéa. Un autre, 20 ans, vit dans un squat à Tina : il est soupçonné de recel et de trafic de stupéfiants. Enfin, il est reproché au troisième, 24 ans, qui raconte dormir dans les escaliers d’un logement à Saint-Quentin, du recel et un port d’arme sans autorisation.
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Anthony Fillet