Deux mois après sa fermeture, le site des Boucles de Tina a rouvert au public, samedi. Bien que meurtris par les exactions commises, les cyclistes apprécient de pouvoir de retrouver ce lieu.
Les décombres et murs noircis par le feu témoignent de la violence des incendies et pillages perpétrés dès les premiers jours des émeutes. À l’entrée des Boucles de Tina, deux mois après les exactions, il ne reste plus rien. Ni la maison du gardien, ni l’atelier de réparation de vélos, ni même le parking, bloqué par du ruban de signalisation. Pourtant, ce mardi matin, trois jours après la réouverture du site, quelques cyclistes arrivent au compte-gouttes. Alain et Paul, venant autrefois « deux, trois fois par semaine » n’y sont pas retournés depuis sa fermeture. « Ça fait du bien de revenir. En plus, les pistes sont restées en bon état », se réjouissent les deux amis, déterminés à désormais « venir tous les jours ».
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Nikita Hoffmann