La culture urbaine était largement mise à l’honneur ce week-end alors que se tenait, samedi et dimanche, la première édition d’Olymp’art au skatepark de Sainte-Marie.
Les futurs Joris Daudet, Sylvain André et Romain Mahieu se trouvaient-ils à Sainte-Marie samedi et dimanche ? Rien n’est moins sûr. Si les trois athlètes français ont réalisé l’exploit de signer un retentissant triplé sur la course de BMX samedi matin aux Jeux olympiques de Paris, l’ambiance était plus à la découverte, ce week-end, sur le spot nouméen. Mais, entre passionnés aguerris et jeunes motivés, l’osmose était réelle. Car, finalement, l’esprit des Jeux, c’est ça. Les meilleurs sportifs de la planète qui ne rêvent que de l’or et ceux qui, à travers les JO, vivent un rêve éveillé. Là, loin des podiums, chacun y est allé de sa participation. A sa vitesse, à son rythme. Pour cette première édition d’Olymp’art, un événement qui réunissait sport et art, la culture urbaine était mise en avant. C’est en quelque sorte, « une olympiade culturelle », résume Antoine Dahlia, l’organisateur de cette grande fête qui a clairement trouvé son public tout au long du week-end. « Il y avait du skateboard, du BMX, du basket 3×3, du breakdance… », liste-t-il. A ces disciplines olympiques, actuellement représentée à Paris, sont venus s’ajouter, par exemple, de l’acroyoga, de la slackline, du work-out ou encore du graffiti, du rap et du slam.
« Ils sont trop forts »
Le tout en étant encadré par une douzaine d’associations mobilisées pour l’occasion. Et, à chaque fois, « les meilleurs locaux qui sont présents pour faire des démos et pour donner des conseils aux plus jeunes ». Jules, du haut de ses 6 ans, regardent émerveillés les plus grands. « Ils sont trop forts », crie-t-il, trottinette à côté de lui, en observant les skateurs enchaîner les « tricks ». « C’est un bel événement, cela fait du bien de pouvoir leur faire prendre l’air, qu’ils se défoulent un peu après ces semaines compliquées », salue sa maman. « Mon fils est vraiment très heureux, félicitations », avance une seconde mère de famille, au moment de quitter le skatepark. Et, finalement, tout le monde repart le sourire aux lèvres.
Claire Gaveau