Un ex-compagnon, collant et demandeur de faveurs sexuelles, récidiviste et ne respectant pas des mesures judiciaires prises à son encontre, a été condamné mardi à Nouméa à de la prison ferme.
Elle n’en peut plus, se sait épiée, se sent piégée. Elle préférait éviter, mais ne voit plus d’autre solution : elle appelle la police. Nous sommes un soir de juillet, autour de 22 h, à Nouméa. Elle raconte aux forces de l’ordre que son ex-compagnon, père de leur petit garçon de 2 ans, ne cesse de revenir les voir, alors qu’il n’en a plus le droit : elle a la garde exclusive de l’enfant, et monsieur a, jusqu’en 2025, l’interdiction d’approcher madame depuis qu’il a été condamné, l’an passé, à de la prison pour harcèlement et violences conjugales. Une peine de plus dans un casier loin d’être vierge.
Cette interdiction, il arrête de la respecter début juin, quand il réussit à la retrouver : elle avait pourtant, raconte-t-elle, changé de travail et de logement. Mais un proche, « sur un barrage », aurait renseigné monsieur sur la nouvelle adresse de madame. Il part vérifier que c’est la bonne, s’invite sans demander l’autorisation… puis décide, unilatéralement, de rester. La réaction de madame quand elle voit monsieur surgir : « Oh, non… » La sienne, à lui : « Ah, maman, je suis content de te voir ! »
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Anthony Fillet