Champion du monde du 100 mètres papillon en 2023, le Calédonien Maxime Grousset n’a pas réussi son pari de décrocher une première médaille olympique. Les regrets sont immenses malgré une ultime possibilité de monter sur le podium, avec le relais masculin.
Il était, depuis le début de sa carrière, l’homme des grands rendez-vous. Celui qui, à la surprise générale, alors inconnu du grand public, s’était fait un nom en échouant au pied du podium olympique du 100 mètres nage libre à Tokyo. C’était il y a trois ans. Depuis, il a enchaîné les podiums européens mais aussi mondiaux jusqu’à décrocher, en juillet 2023, son premier titre international sur 100 mètres papillon lors des championnats du monde de Fukuoka (Japon). « Cela peut être un déclic pour la suite. On dit souvent qu’il faut savoir gagner, mais ce n’est pas évident, ce n’est pas donné à tout le monde. C’est, entre guillemets, plus facile de faire de grosses performances, mais monter sur la plus haute marche du podium, il n’y a rien de plus difficile. Il faut l’assumer et je pense que, maintenant, je suis prêt à l’assumer. Je n’aurai pas peur de gagner le jour J », expliquait-il dans nos colonnes il y a un an, lors de brèves vacances sur le Caillou.
Dans sa ligne de mire, évidemment, les Jeux olympiques de Paris. A 25 ans, le Cagou a plongé dans le bassin de la Défense Arena avec un statut de potentiel médaillable. L’espoir était réel, le rêve permis tant l’ancien nageur du CNC n’a eu de cesse d’accélérer. Sans jamais subir la pression extérieure. « C’est vrai que j’ai de la chance là-dessus (…) Quand je me retrouve sur le plot, mon cerveau est quasiment vide. Je ne pense plus à rien, mais je ressens les moindres parties de mon corps. J’entends ma respiration, je ressens la chaleur… et c’est tout », avouait-il en mai dernier à l’Agence France Presse.
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Claire Gaveau