C’est peu dire que le secteur nickel, déjà en crise avant les émeutes, est dans une situation plus que critique. On en a eu la confirmation la semaine dernière avec l’annonce du plan de licenciement massif à Koniambo nickel.
Pour Koniambo nickel, l’échéance de fin août se rapproche. Fin août, c’est la fin de la mise en sommeil « chaude », une période qui ne sera pas prolongée, même si le patron de la SMSP, actionnaire principal, a annoncé lundi soir au journal télévisé de NC La 1ère avoir adressé un courrier au président de la République, pour demander l’aide de l’État visant à obtenir un délai supplémentaire. Mais fin août, l’usine du Nord fermera ses portes, à moins qu’un repreneur se présente. Selon l’entreprise, huit groupes avaient manifesté leur intérêt à la reprise, mais depuis le déclenchement des émeutes, cinq se sont retirés. Et devant cette perspective, un plan de licenciement massif a donc été enclenché. Les deux autres usines métallurgiques ont eu recours au chômage partiel ou total : ainsi, à la SLN ou sur mines, 1 050 salariés sont concernés et 300 autres à Doniambo. Et la situation est identique pour Prony Resources.
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Nicolas Vignoles