Le coup d’envoi du championnat d’Océanie des moins de 16 ans a été donné hier matin sur l’île de Tahiti. Pour ce premier jour de compétition, deux matchs du groupe A étaient au programme au stade Fautaua (à Pirae) : la Nouvelle-Zélande contre le Vanuatu (9-0), puis les Fidji face à Cook. Le lendemain, c’est-à-dire ce mardi, place au groupe B, au stade Pater (toujours à Pirae), avec à 12 h la Calédonie contre les Samoa, puis à 15 h Tahiti face aux Salomon. Les rencontres suivantes des Cagous sont programmées vendredi (15 h) contre Tahiti, puis lundi (12 h) face aux Salomon. Il faudra terminer à l’une des deux premières places de la poule pour accéder aux demi-finales, prévues le 8 août.
Si les footballeurs calédoniens se hissent jusqu’à ce stade, ils auront alors trois chances sur quatre de participer à la prochaine Coupe du monde des moins de 17 ans, en 2025 au Qatar (pays hôte chaque année jusqu’en 2029). Et pour cause : du fait d’un tournoi planétaire plus large qu’auparavant (avec désormais 48 équipes), l’Océanie n’y aura pas une ou deux places, mais trois ! C’est inédit. Ainsi, parmi les huit sélections jouant ce championnat d’Océanie (29 juillet – 11 août), trois d’entre elles (soit 37 %) en repartiront avec le sourire.
« Grands sacrifices »
Le sélectionneur calédonien, Léo Lopez, a souligné, lors de la conférence de presse d’avant-tournoi, le « contexte difficile » des dernières semaines, qui a ralenti la progression de son effectif. « Malgré tout, grâce à la Fédération et au gouvernement nous avons pu nous entraîner », même jouer un match amical contre Tiga avant le départ. « Les parents des joueurs ont fait de grands sacrifices pour pouvoir amener les jeunes joueurs au centre d’entraînement », a-t-il ajouté, dans des propos rapportés par la Confédération océanienne de football. L’ambition affichée : « faire de notre mieux pour représenter le pays ». Sur place, la Calédonie sera également à l’honneur par la présence de deux arbitres assistants, deux frères, Mike et Alan Chenot.
Anthony Fillet