Le coup de main, illégal car payé alors que non déclaré, a viré au drame le 17 août 2021 à Dumbéa. Pour avoir involontairement occasionné des blessures graves, un homme de 43 ans a été jugé la semaine dernière par le tribunal correctionnel de Nouméa.
La victime ? « C’est mon voisin, mais également mon ami. » La personne qui complétait le trio ? « L’ami de mon voisin. » Quant à lui, le mis en cause, né à Bordeaux, c’est un professionnel, à la tête d’une société d’élagage depuis 2007. Il a pour habitude de travailler seul. Mais ce mois d’août 2021, il est diminué. Avec « quatre cervicales abîmées » – la conséquence d’une activité nautique ayant mal tourné le jour de son anniversaire, une procédure est en cours contre le gérant -, compliqué de tourner la tête et d’assumer le chantier de trois jours qu’il a accepté. Il demande de l’aide à son voisin, qui « avait besoin de travailler ». C’était « pendant le Covid ». Le voisin est chargé de trouver une autre personne : ce sera l’un de ses amis. Entre l’élagueur et ses deux collègues non déclarés et non formés, un pacte est scellé : le premier paiera les deux autres 1 000 francs de l’heure, et fournira matériel et déjeuner.
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Anthony Fillet