Dans un post Facebook, la Fédé (ex-Fédération des Fonctionnaires) a publié le coût estimé par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, des exactions, destructions et incendies perpétrés par la CCAT depuis le 13 mai. 699 entreprises, dont 98% installées à Nouméa, ont été directement impactées et 55% d’entre elles ont vu eurs locaux détruits à plus de 50%. 675 entreprises ont fait des demandes de chômage total pour 4 700 personnes et de chômage partiel pour 9 400 salariés, ce qui représente un coût de 28,2 milliards de francs.
Des entreprises qui sont aujourd’hui dans l’incapacité d’assurer leurs charges fiscales et sociales : la perte de l’impôt sur les sociétés se monte à 2,5 milliards et à 7,9 milliards pour les cotisations sociales. À cela, il faut ajouter les 1210 entreprises qui n’ont pas été détruites, mais qui sont directement impactées par les conséquences de la crise. Ce qui fait qu’au total la diminution de la fiscalité sur 2024 s’établit à 31,5 milliards de francs. Cette perte de fiscalité a des conséquences sur le fonctionnement des collectivités puisque la dotation mensuelle aux trois provinces est diminuée de 5,2 à 3,7 milliards, ce qui va ajouter aux difficultés de ces institutions. De même pour les communes, puisque la dotation du Fonds intercommunal de péréquation (FIP) diminue de 1,6 milliard.
Les destructions commises par les émeutiers de la CCAT, ont également un coût qui se chiffre en milliards de francs, au total 32,5 milliards. C’est pourquoi le coût total actuel estimé des émeutes est de 265 milliards, 145 milliards pour le privé et près de 121 milliards pour le public.