Accusé d’avoir jeté des pierres sur des policiers lors d’une opération de sécurisation à Nouville, un homme a été relaxé faute d’éléments suffisants.
Les jours passent et, malheureusement, se ressemblent dans les allées du tribunal de Nouméa. Depuis le début des émeutes, le 13 mai dernier, les audiences se sont ainsi multipliées pour des dégradations, des incendies mais aussi des violences. Parfois, souvent même, contre les forces de l’ordre. Si les affaires sont nombreuses, il ne faut pas « les banaliser », car ce sont des faits « extrêmement graves qui ont lieu contre des policiers et des gendarmes », rappelle une avocate, en marge des audiences. Mardi, un nouveau prévenu, accusé d’avoir commis des violences sur des policiers, était de nouveau présenté devant le tribunal. Les faits remontent au 24 juin dernier, lors d’une opération de sécurisation à Nouville, à côté de la clinique. Celle-ci se déroule « dans une ambiance très tendue », ont expliqué les policiers lors de leur audition, dont le compte-rendu est identique « mot pour mot », précise la présidente. « Une trentaine d’individus montent une barricade devant nous, sont hostiles à notre rencontre, on essuie des jets de pierres », relaie d’abord la magistrate alors que les forces de l’ordre sont « débordées sur la droite » par une « dizaine d’individus ». Ces derniers sont alors « déterminés, munis de pierre ». Et après avoir essuyé plusieurs lancers, les forces de l’ordre interviennent et interpellent le prévenu.
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Claire Gaveau