Il y a des chiffres qui dépassent l’entendement. Ils prennent plus de résonance encore lorsqu’ils émanent des instances officielles : 265 milliards de francs, c’est l’estimation de ce que vont coûter les violences et exactions de la CCAT, selon le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Ça ouvre les yeux sur l’exacte réalité de ce que nous subissons de la part de la CCAT et des indépendantistes. Et comme l’a rappelé Françoise Suvé hier au Congrès, les chiffres des destructions sont « a minima » puisqu’elles se poursuivent chaque jour. On comprend aussi que sans la France, rien n’est possible ni envisageable. Alors certes, dans leur volonté de ne pas condamner les violences, les indépendantistes accusent l’État d’en être l’initiateur et le seul responsable, mais personne n’est dupe. Pas de salut hors la France, à la condition que l’État saisisse bien la vérité de la situation, ce qui est loin d’être le cas. Pour sauver ce qui peut l’être, et faire naître un espoir même ténu, il faut donc aller à Paris défendre la Nouvelle-Calédonie. Celle de tous les Calédoniens, et pas seulement des tenants de l’indépendance comme le feront les indépendantistes si jamais ils avaient accès dimanche à l’Assemblée Nationale. C’est ça qui devrait peser dimanche dans la mobilisation et le vote des Calédoniens !
Nicolas Vignoles