Détention provisoire : Christian Tein et les « commanditaires » présumés de la CCAT fixés vendredi

Les avocats ont contesté devant la chambre de l’instruction de Nouméa, mercredi, le placement en détention provisoire des neuf militants de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT) et réclamé leur libération sous contrôle judiciaire. Les magistrats se prononceront vendredi.

Ce n’est que le début du bras de fer entre la justice et les avocats de la défense. Le premier acte s’était joué le samedi 22 juin dernier avec la mise en examen par deux juges d’instruction de Christian Tein, le leader de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT) et commissaire général de l’Union calédonienne (UC), et de dix autres « commanditaires » présumés de la crise insurrectionnelle qui a frappé le territoire le 13 mai dernier. Parmi ceux-ci, sept d’entre eux avaient été placés en détention provisoire dans des maisons d’arrêt de Métropole par le juge des libertés et de la détention, à la stupeur des familles et provoquant la colère des avocats. Piqués au vif, ils avaient aussitôt décidé d’interjeter appel de cette décision.

C’est donc au sein de la chambre de l’instruction de Nouméa que le match retour a été organisé, mercredi après-midi, au cours d’une audience qui s’est tenue à huis-clos. Durant de très longues heures, les magistrats de la cour d’appel ont étudié les recours déposés par les avocats qui contestaient la mesure de détention provisoire. L’audience a commencé par l’examen de la situation de Gilles Jorédié et de Joël Tjibaou, les deux seuls militants à avoir été incarcérés à l’isolement au Camp-Est. Leurs conseils ont plaidé la remise en liberté de leurs clients sous contrôle judiciaire ou, à défaut, un placement sous assignation à résidence avec surveillance électronique (Arse) en attendant les suites des investigations des magistrats instructeurs dans ce dossier hors norme.

Sans trop de surprise, l’avocat général Philippe Faisandier a requis le maintien en détention provisoire au regard de deux critères, le risque de concertation entre les co-mis en examen et le risque de réitération des faits qui leurs sont reprochés.

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Jean-Alexis Gallien-Lamarche

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