Trois habitants de Koumac ont admis devant le tribunal correctionnel qu’ils voulaient s’en prendre au site de la SLN à Tiébaghi avant de se raviser et d’incendier la mairie. Un seul d’entre eux a été incarcéré.
Ils ont exprimé des « regrets » mais leur action totalement irraisonnée pénalise une population tout entière. Dans la soirée du 23 juin dernier, vers 21 heures, les flammes qui ont ravagé une partie des locaux de la mairie de Koumac ont provoqué la consternation dans la commune dans un contexte déjà très tendu après sept semaines d’émeutes et de barrages.
Cinq jours plus tard, l’enquête express des gendarmes aboutissait avec l’interpellation de cinq suspects. L’analyse des images des caméras de vidéosurveillance a été déterminante pour les identifier. Présentés lundi devant le tribunal correctionnel de Nouméa, trois d’entre eux, âgés de 18 à 29 ans, ont raconté qu’après s’être rendus sur un barrage, ils ont eu un « délire » en voulant s’en prendre à ce bâtiment public.
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Jean-Alexis Gallien-Lamarche