Les championnats de France élite, organisés dans le bassin de 50 mètres de Chartres, ont permis à Maxime Grousset et Emma Terebo de valider leur billet pour les Jeux olympiques de Paris 2024 (26 juillet – 11 août).
Trois tickets pour Grousset
Mission pleinement accomplie pour Maxime Grousset (25 ans) dans ses championnats de France. Il repart de Chartres avec trois médailles d’or, une médaille d’argent, mais surtout trois tickets olympiques. Après avoir décroché le titre national sur 50 mètres papillon (distance qui n’est pas olympique) et sur 100 mètres nage libre (47’’33, nouveau record personnel), puis une médaille d’argent sur 50 mètres nage libre (21’’67, derrière Florent Manaudou), le Calédonien, entraîné par Michel Chrétien à l’Insep, a conclu en beauté ce rendez-vous national en montant, samedi matin, sur la plus haute marche du podium du 100 mètres papillon (50’’59), en réalisant les minima (51’’67) tout comme Clément Secchi (51’’27).
La belle semaine de Terebo
Si la présence de Maxime Grousset à Paris était attendue, celle d’Emma Terebo (25 ans) était grandement espérée. Elle est désormais officielle. La nageuse d’Amiens, qui a débuté au Cercle des nageurs calédoniens, s’est montée impériale durant cette semaine de compétition, en décrochant deux titres nationaux, sur 100 mètres dos (58’’79, nouveau record de France) et sur 200 mètres dos (2’08’’53), et une médaille de bronze sur 50 mètres dos (27’’90), une distance qui n’est pas olympique. À Paris, elle disputera ainsi deux courses individuelles.
Grangeon rate son pari
Elle rêvait d’un dernier baroud d’honneur. Malheureusement, Lara Grangeon (32 ans), qui a annoncé qu’elle arrêtera sa carrière cette année, ne participera pas à Paris à une quatrième olympiade. Victime d’une entorse à la cheville juste avant le début des championnats de France, la Calédonienne, contrainte de déclarer forfait sur le 400 mètres 4 nages, n’a pas réussi son pari. Elle n’est pourtant pas passée loin… Championne de France du 200 mètres papillon (2’09’’26), elle a échoué à huit dixièmes des minima (2’08’’43), puis elle n’a pu rivaliser, samedi matin, en finale du 200 mètres 4 nages où elle termine cinquième (2’16’’50).
Freulon et Dumesnil, la relève
Lillie Freulon et Ethan Dumesnil ne visaient pas forcément Paris 2024. Ils étaient surtout présents à Chartres pour emmagasiner de l’expérience. Si la pensionnaire d’Annecy a nagé seulement le 100 mètres papillon (15e place, 1’02’’04), Ethan Dumesnil, membre de l’Insep, s’est hissé à deux reprises en finale, regroupant les huit meilleurs nageurs. Sur 50 mètres papillon d’abord (8e, 24’’04), puis sur 100 mètres papillon ensuite (8e, 53’’25). En séries, il avait nagé un centième plus vite (53’’24), établissant ainsi un nouveau record de Nouvelle-Calédonie. « Ce nouveau record efface l’ancien record de 53’’30, qu’il avait lui-même établi en 2022 », précise son club, l’Olympique.
Les 30 Français qualifiés
Mélanie Hénique, Marie Wattel, Anastasiia Kirpichnikova, Béryl Gastaldello, Charlotte Bonnet, Lilou Ressencourt, Océane Carnez, Lison Nowaczyck, Marina Jehl, Pauline Mahieu, Marie-Ambre Moluh, Emma Terebo, Lucile Tessariol, Assia Touati, Florent Manaudou, Clément Secchi, Léon Marchand, Guillaume Guth, Antoine Viquerat, Maxime Grousset, Pacôme Bricout, Damien Joly, Hadrien Salvan, David Aubry, Rafael Fente-Damers, Yohann Ndoye-Brouard, Roman Fuchs, Mewen Tomac, Yann Le Goff, Wissemm-Amazigh Yebba.
Claire Gaveau