S’il a reconnu avoir jeté des cailloux depuis un barrage, ce père de famille a nié avoir blessé un gendarme devant le tribunal correctionnel de Nouméa. Il a été incarcéré à l’issue de son procès.
Il a cru « avoir pris une balle » tellement « la douleur était forte ». Dans la soirée de samedi dernier, les gendarmes se dirigent dans le quartier des Palmiers, à Dumbéa, pour « lever le doute » sur une suspicion de coups de feu. L’escadron de gendarmes mobiles intervient avec les blindés pour ne prendre aucun risque. L’antenne de l’unité d’élite du GIGN est appelée en renfort. C’est, raconte un adjudant devant le tribunal correctionnel de Nouméa, la procédure quand l’intervention s’annonce périlleuse. Il est un peu plus de 19 heures lorsque les gendarmes font face à « une barricade enflammée ». Le président décrit la scène, évoquant « des jeunes qui caillassent » et des personnes qui utilisent des « lance-pierres depuis les balcons ».
« On était exposé face à des adversaires qui couraient dans tous les sens. Les projectiles venaient de partout », relate le gendarme qui œuvrent quotidiennement « pour la reconquête du territoire » et dont la spécialité est « l’ouverture de brèches » dans les barrages des émeutiers qui sont « souvent piégés avec des pieux pour percer nos chaussures et les roues de nos véhicules ».
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Jean-Alexis Gallien-Lamarche