Après plus de quinze heures à la dérive, un naufragé secouru au large de Touho

Une histoire qui finit heureusement bien. Et qui souligne une fois de plus qu’il ne faut pas prendre la mer sans un minimum de précautions. Un jeune homme de 23 ans, originaire de la tribu de Tyé, à Poindimié, vient de l’apprendre à ses dépens. L’alerte remonte à la tombée de la nuit de mardi. Les gendarmes sont informés qu’une plate sans propulsion, avec une seule personne à bord, était à la dérive en face de la tribu. Le centre opérationnel de surveillance et de sauvetage (Coss NC) est aussitôt mis dans la boucle pour gérer l’opération et coordonner les moyens.

Un appel VHF est lancé à toutes les embarcations dans ce secteur de la Côte Est et permet de requérir un bateau privé. Les recherches commencent alors de nuit. Au sein de la famille du disparu, l’inquiétude grandit.

Sans moyen de communication

Les spécialistes du Coss savent pertinemment que le temps est précieux. D’autant que le jeune homme ne dispose d’aucun moyen de communication. Ils décident en conséquence d’engager un hélicoptère Dauphin du navire Vendémiaire puis l’avion de surveillance Gardian des Forces armées de Nouvelle-Calédonie (Fanc). Mais les recherches restent vaines. Au milieu de la nuit, l’opération est interrompue. Elle reprendra au petit matin.

Sitôt réveillés, les habitants de la tribu prennent la mer pour localiser leur proche. De nouvelles zones de recherche ont été définies par le Coss. Un hélicoptère Puma des Fanc survole la zone également et réussit à retrouver le naufragé vers 8 heures du matin dans le secteur de la grande passe de Touho.

Évidemment épuisé par ces quinze heures en mer, il est aussitôt hélitreuillé par le Puma et ramené sur la terre ferme où sa famille l’attendait avec impatience. Si cette histoire se termine bien, elle aurait aussi pu avoir une issue tragique. Elle permet aussi de rappeler des consignes qui peuvent sauver des vies : quand on prend la mer, il faut toujours disposer d’un moyen de communication fiable comme une VHF ou un portable et de dispositifs lumineux pour être repéré de nuit.

Jean-Alexis Gallien-Lamarche

Fil d'actualité

Ça commence à chiffrer…

Parce que la présence du drapeau du FLNKS sur...

« Je me sens prise au piège »

Elle n’était pas là à l’audience. Lui, oui, mais...

Peut-on se faire justice soi-même ?

Comment réagiriez-vous si, en pleine nuit, vous vous retrouviez...

« Je vole depuis que je suis petit »

Présenté au tribunal correctionnel de Nouméa la semaine passée,...

Le tribunal donne raison à la province Sud

Selon le tribunal administratif, l’obligation d’une durée de résidence...

Newsletter

Inscrivez vous pour recevoir chaque semaine notre newsletter dans votre boîte de réception.

Ça commence à chiffrer…

Parce que la présence du drapeau du FLNKS sur le nouveau permis calédonien de conduire n’est pas légale, le gouvernement a été condamné par...

« Je me sens prise au piège »

Elle n’était pas là à l’audience. Lui, oui, mais s’est peu expliqué sur ces violences commises à Poya, le 7 février. La victime est agent...

Peut-on se faire justice soi-même ?

Comment réagiriez-vous si, en pleine nuit, vous vous retrouviez face à un intrus ? Gilles J., qui comparaissait devant le tribunal correctionnel jeudi, a...