Dans la rue commerçante Edouard-Unger à Vallée-du-Tir, particulièrement touchée par les nombreuses exactions, seuls deux magasins n’ont pas été brûlés. Si le calme est revenu dans ce quartier de Nouméa, il sera marqué pour encore longtemps des traces des violents affrontements qui y ont eu lieu.
À quoi ressemble la Vallée-du-Tir, quatre semaines après le début des émeutes ? Si le quartier était très calme ce mardi, l’ambiance des rues désertes des frères Devaux et de Paul-Bert ne trompe pas. Il s’est passé quelque chose ici. C’est au croisement de ces deux boulevards que l’on peut apercevoir deux premières maisons incendiées, comme une demi-douzaine d’autres dans les rues adjacentes. « Des maisons coloniales » affirment des témoins, comme si cela explique pourquoi elles sont parties en fumée. Puis, en redescendant sur la route Edouard-Unger, on comprend que ces bâtisses brûlées n’étaient en fait que le prolongement des débordements ayant eu lieu dans cette rue emblématique du quartier nouméen.
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Loris Castaing