La police a arrêté un homme de 30 ans suspecté d’avoir « commandé » des jeunes émeutiers à Tuband. La justice l’a condamné.
Il était jusqu’alors considéré comme une cible prioritaire des services de police. Depuis le déclenchement des violences urbaines qui ont éclaté à Nouméa et dans l’agglomération, il était aussi insaisissable que furtif. Il y a huit jours, une descente des forces de l’ordre a permis de mettre la main – non sans difficulté – sur cet homme de 30 ans dans le quartier de Tuband (Nouméa) en proie à des tensions extrêmement fortes.
Dans le box du tribunal correctionnel de Nouméa, Divou K. a tenté une stratégie dangereuse devant les magistrats : s’obstiner à tout nier, même l’évidence. Le 2 juin, en milieu d’après-midi, les policiers l’aperçoivent en train de remettre un barrage – qui venait pourtant d’être déblayé – devant le collège de Tuband avec plusieurs jeunes. Le trentenaire est certes entièrement masqué mais les fonctionnaires le reconnaissent aussitôt.
Sur un procès-verbal, lu par la présidente, les enquêteurs témoignent avoir été destinataires « d’informations nous signalant que Divou K. est un meneur de Tuband. Il est craint dans le quartier, les jeunes répondent à ses ordres. » Les policiers poursuivent : « plusieurs tentatives pour l’interpeller ont échoué. Il s’enfuit à chaque fois et remonte chez lui. »
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Jean-Alexis Gallien-Lamarche