De nombreux militants de la CCAT ne nous aiment pas, mais ils nous lisent, et comme ce que nous écrivons n’a pas l’heur de leur plaire, alors ils agressent et menacent.
La liste des faits est longue et a commencé avant la crise insurrectionnelle. Pour rester sur le plus récent, une de nos journalistes, vous le savez, a été, la semaine dernière aux abords de Saint-Louis, agressée et obligée, sous la menace d’un sabre d’abattis, d’abandonner sa voiture à de très jeunes émeutiers.
Et puis hier (peut-être l’avez-vous remarqué si vous visitez les pages Facebook indépendantistes, et Dieu sait qu’il y en a), La voix du Caillou a été explicitement visée comme cible potentielle. Les autorités ont été informées de cette sérieuse menace, une plainte a été déposée.
Si la démocratie ne semble pas être une option prioritaire dans l’indépendance, la liberté de la presse paraît l’être encore moins, mais que la CCAT et ses troupes se rassurent : nous tiendrons, comme tous ceux qui, jour et nuit, s’opposent à ce que la CCAT nous fait subir.
Notons que nos confrères de Radio Djiido ont vu la devanture de leurs locaux être taguée, visiblement par des militants de la CCAT réclamant de pouvoir parler à la radio.