En cette période de crise, l’art et la culture émergent comme des forces vitales de résilience et de résistance. À travers les témoignages de Marion Farcy, Pascale Doniguian, et Florent Moro, explorons la manière dont les arts vivants, la musique, et le théâtre offrent non seulement des échappatoires face à la tourmente, mais aussi des moyens puissants pour renforcer les liens communautaires et redonner espoir.
Lors d’une entrevue avec Marion Farcy, metteuse en scène et présidente de la Compagnie de l’Eau salée, nous avons exploré la place de l’art en période de crise. Marion, encore sous le choc des événements récents en Nouvelle-Calédonie, exprime son désarroi face à la situation.
Revenant sur le territoire il y a trois ans, elle a fondé la Compagnie de l’Eau salée pour offrir une alternative au théâtre traditionnel, se concentrant sur des textes britanniques traduits en français. Elle a également créé une nouvelle école artistique proposant des stages pour sensibiliser les enfants au théâtre, à l’audiovisuel et même à la cuisine.
Malheureusement, leur résidence au Studio 56 à Koutio a été marquée par des actes de vandalisme. Les locaux de cette infrastructure municipale ont été pillés et brûlés, détruisant les décors et laissant l’avenir incertain. Malgré les défis financiers et les coupes budgétaires, Marion reste déterminée à poursuivre sa mission de diffusion de la culture et de la légèreté.
Ce contenu est réservé aux abonnés.
Connectez vous pour y accéder !
Margaux Lorenzini