Surprise française il y a trois ans à Tokyo, Maxime Grousset, qui était à Lyon ce week-end, aborde les Jeux olympiques de Paris avec un statut bien différent. A moins de trois mois de l’événement, le Cagou a « hâte » d’en découdre.
Au vu de son emploi du temps sur certaines compétitions, où il enchaîne les longueurs en nage libre et en papillon, sa sortie à Lyon, lors de l’Open des Gones, est presque reposante. Au menu de Maxime Grousset : seulement deux courses, le 100 mètres nage libre et le 100 mètres papillon. Avec, à l’arrivée, deux victoires de plus au compteur. Sur 100 mètres nage libre d’abord (48’’72), où il s’est imposé devant Florent Manaudou (49’’11). Sur 100 mètres papillon ensuite (52’’38). Sans forcer et en restant à distance de ses records personnels (47’’42 et 50’’14).
Le pic de forme, Maxime Grousset espère l’atteindre en juillet prochain lors des Jeux olympiques (où il doit encore valider sa qualification lors des championnats de France, NDLR). Et à quelques semaines du plus grand événement sportif au monde, il reste détendu. « Cela ne me stresse pas du tout. J’ai hâte de voir ce que ça va être et de ressentir les choses, et je pense que ça va être magnifique », a-t-il déclaré à l’Agence France Presse. Avec l’espoir et l’envie d’être transcendé par le public tricolore. « On va pouvoir ressentir vraiment les choses. Et je pense que c’est une force qu’on a pour cette année, les Français, il faut s’en servir (…) J’ai vraiment hâte de ressentir la pression, d’avoir des frissons, d’être chaud comme quand on entre dans une arène », a-t-il ajouté. Loin de l’ambiance particulière de Tokyo en 2021, où « il manquait vraiment quelque chose ».
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Claire Gaveau