Le 8 avril, comme nous le relations, un certain nombre de violences et d’exactions ont été commises à l’Île des Pins, en particulier contre la gendarmerie, encerclée des heures durant par un groupe d’individus. Trois d’entre eux en ont eu à répondre devant la justice. Dans un communiqué, le procureur de la République a rappelé que, ce jour-là, « plusieurs individus (une trentaine), au visage dissimulé, encerclaient la brigade de gendarmerie, en proférant des outrages à l’égard des gendarmes de la brigade, en lançant des pierres en leur direction ainsi que sur les façades des locaux et en tentant de s’introduire dans les lieux, par escalade. Les gendarmes n’ont pas été blessés au cours de ces exactions. » Le commandant les forces de gendarmerie en Nouvelle-Calédonie avait alors déposé plainte.
Au tribunal ce vendredi
« Il s’agit de faits graves constituant une atteinte intolérable à l’autorité des gendarmes et au respect dû à leurs fonctions », souligne le procureur, Yves Dupas, « qui ont justifié la conduite d’une enquête de manière diligente par la brigade de recherches de Nouméa, avec toute la détermination nécessaire ». L’enquête a conduit à un certain nombre d’interpellations et trois personnes ont été déférées au parquet. « Les trois prévenus déférés », précise Yves Dupas, « ont fait l’objet d’une ordonnance du juge des libertés et de la détention ordonnant leur placement en détention provisoire jusqu’à l’audience de comparution immédiate du 3 mai, décision pleinement conforme aux réquisitions du parquet ». Le communiqué du procureur précise enfin que, « au cours de cette enquête, deux autres personnes, mises en cause pour des faits d’outrage à personne dépositaire de l’autorité publique, ont reçu une convocation à une audience de CRPC (comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité) ».