Opposée à la révision constitutionnelle visant à acter le dégel du corps électoral, l’Union Calédonienne déploie une stratégie visant à obtenir, de l’État ou du Parlement, le retrait du projet de loi du gouvernement.
Une stratégie multiforme qui va de l’information à la menace. C’est ce qui a été décidé samedi dernier lors d’un comité directeur extraordinaire dont les débats se sont éternisés (jusqu’à quatorze heures de discussions), signe de quelques tensions entre les responsables de l’Union Calédonienne (UC) et de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT). Au bout du compte, l’UC réclame le retrait du projet de révision constitutionnelle et la désignation d’une mission bis du dialogue, mission « de qualité, de haut-niveau, impartiale et composée de grands serviteurs de la politique de décolonisation des peuples », dixit Gilbert Tyuienon, premier vice-président du parti indépendantiste.
Ce contenu est réservé aux abonnés.
Connectez vous pour y accéder !